Après vous avoir parlé de l'énergie par rapport à l'Univers, je voudrais aborder l'énergie (le Ki) et le corps humain. Pour cela, je m'appuie sur le livre ci-dessus que je vous conseille de lire.
Nous avons vu que, quelle que soit la tradition évoquée, nous sommes constitués de particules ou d'énergie primordiale(s) émanant d'une seule source, peu importe le nom qui lui est donné.
Si nous avons l'habitude d'évoquer notre corps physique, en Occident, en faisant référence à de la matière solide, la réalité est toute autre. En effet, nous sommes constitués essentiellement de vide : des électrons qui tournent autour de noyaux et maintenus en un ensemble cohérent par un certain nombre de forces en présence : électrique, magnétique, gravitationnelle...
La tradition chinoise :
La tradition chinoise fait référence, depuis 3000 ans avant J.C., à des canaux d'énergie circulant dans le corps et permettant aux organismes vivants de rester en vie : les méridiens. Ces méridiens ont été découverts de façon empirique : manuellement par le ressenti, mais aussi grâce à des méditations.
Le premier texte à faire référence aux méridiens est le Nei Jing ou traité de médecine interne, rédigé entre le Vème siècle avant J.C. et le IIIème siècle de notre ère. Ces premières descriptions des trajets des méridiens étaient tellement précises qu'elles n'ont pas été modifiées jusqu'à aujourd'hui. La médecine chinoise décrit 12 méridiens principaux et 8 méridiens particuliers (les méridiens merveilleux). Je n'entre pas dans les détails dans cet article.
Les méridiens réguliers communiquent entre eux par leurs extrémités : là où se termine un méridien, un autre démarre à proximité. Ces méridiens forment un trajet continu appelé "la grande circulation". Ce trajet est accompli par le Ki, le souffle, une cinquantaine de fois par jour.
Comment les scientifiques envisagent le corps humain aujourd'hui ?
A - La preuve de l'existence des méridiens - l'activité électrique du corps :
A la fin des années 1980, des scientifiques français ont prouvé l'existence, sur les bras et les jambes, de trajets attribués traditionnellement aux méridiens, grâce à un radio isotope : le technétium 99 injecté à la naissance des méridiens et à d'autres endroits du corps. Une caméra reliée à un ordinateur a enregistré le trajet du traceur dans l'organisme. Lorsque les injections ont eu lieu sur un méridien, le tracé obtenu s'est superposé au trajet théorique du méridien.
Il faut cependant garder en mémoire que, pour les chinois, le trajet des méridiens n'est qu'un moyen mnémotechnique pour les étudiants de mémoriser les quelques 700 points d'acupuncture du corps humain. L'essentiel reste la localisation du point d'acupuncture.
Partant de ce constat, le docteur Niboyet a l'idée de mesurer la résistance électrique des points d'acupuncture à la surface de la peau, à l'aide d'un "punctomètre" de son invention, toujours utilisé.
Le docteur Niboyet met en évidence que :
- La peau est ponctuée de "puits de résistance" (hors les chinois parlent de puits quand ils évoquent les points d'acupuncture) de 20 à 50 % moins résistants, donc plus conducteurs que leur environnement immédiat.
- "Dans 90 % des cas, la résistance entre deux points d'un même méridien est plus faible que tout autre trajet ne suivant pas un méridien."
Cette découverte a mis en évidence un réseau de lignes électriques dans le corps, accessibles par certains endroits particuliers : les points d'acupuncture.
B - L'activité électromagnétique du corps :
Un courant électrique s'accompagne toujours de champs de force de nature magnétique que ce soit dans la nature ou dans le corps humain.
Voici certaines découvertes faites par les scientifiques du XXème siècle :
1 - L'effet Kirlian :
En 1939, un électromécanicien, par hasard, obtient des photographies inédites en posant sa main sur une plaque photographique, alors qu'il se trouve dans des champs électriques de haute fréquence.
Le principe du fonctionnement de l'appareil kirlian : une plaque de photo prise en sandwich, à quelques millimètres, par deux tranches de métal où s'accumule de l'électricité. Dès qu'on touche la plaque photo, un circuit se crée à la masse, avec la terre. Une décharge d'électricité statique a lieu. Protégé par la peau qui agit comme un isolant naturel, le courant haute fréquence court à la surface du corps sans pouvoir y pénétrer et amorce une réaction en chaîne. L'air qui affleure la peau s'électrise. Invisible à l'oeil nu mais rapide comme l'éclair, cette décharge gazeuse impressionne la pellicule avant de se dissiper. La photo kirlian est prise.
Les effets varient d'une personne à une autre et même suivant l'état de santé d'une personne. On peut même photographier le contour intact d'une feuille qui a été déchirée.
Depuis 1959, la méthode Kirlian est la méthode de référence pour enregistrer le rayonnement d'une chose ou d'une personne.
2 - le "L-Field" :
Harold Saxon Burr, professeur d'anatomie, est l'un des premiers scientifiques à s'intéresser aux champs électromagnétiques du vivant, entre 1935 et 1972.
A l'aide d'un voltmètre de sa fabrication, il enregistre des milliers de faibles voltages de doigts de ses élèves plongés dans un bol d'eau salée raccordé à son voltmètre. Les valeurs ne sont pas immuables et évoluent dans le temps.
Sur une salamandre, Burr obtient la preuve qu'il a affaire à un champ électrique et non à un potentiel de surface, en mesurant des voltages à une distance de 1 à 2 millimètres de la peau.
Au terme de multiples expériences, Burr découvre que chaque espèce possède un champ vital mesurable et qui lui est propre : le L-Field (L pour life).
Ce champ de vie serait organisateur, les anomalies qu'on y trouve signalent la présence de maladies.
Actuellement des expérience sont menées pour régénérer des membres amputés ou de la moelle épinière sectionnée, à partir de champs électriques alternatifs. Les premiers résultats sont encourageants.
3 - Le champ électrique du coeur :
La preuve du magnétisme du coeur a été apportée par les docteurs Baule et MacFee en 1963. C'est le plus important du corps humain.
On ne sait toujours pas l'origine exacte de ce champ : fer contenu dans l'hémoglobine du flux sanguin, mise en cohérence des cellules cardiaques ... ?
Il est intéressant de savoir que l'effet de ce champ sur une autre personne est mesurable jusqu'à une distance d'un mètre.
Dans un prochain article nous nous pencherons sur le cerveau humain.
Nous avons vu que, quelle que soit la tradition évoquée, nous sommes constitués de particules ou d'énergie primordiale(s) émanant d'une seule source, peu importe le nom qui lui est donné.
Si nous avons l'habitude d'évoquer notre corps physique, en Occident, en faisant référence à de la matière solide, la réalité est toute autre. En effet, nous sommes constitués essentiellement de vide : des électrons qui tournent autour de noyaux et maintenus en un ensemble cohérent par un certain nombre de forces en présence : électrique, magnétique, gravitationnelle...
La tradition chinoise :
La tradition chinoise fait référence, depuis 3000 ans avant J.C., à des canaux d'énergie circulant dans le corps et permettant aux organismes vivants de rester en vie : les méridiens. Ces méridiens ont été découverts de façon empirique : manuellement par le ressenti, mais aussi grâce à des méditations.
Le premier texte à faire référence aux méridiens est le Nei Jing ou traité de médecine interne, rédigé entre le Vème siècle avant J.C. et le IIIème siècle de notre ère. Ces premières descriptions des trajets des méridiens étaient tellement précises qu'elles n'ont pas été modifiées jusqu'à aujourd'hui. La médecine chinoise décrit 12 méridiens principaux et 8 méridiens particuliers (les méridiens merveilleux). Je n'entre pas dans les détails dans cet article.
Les méridiens réguliers communiquent entre eux par leurs extrémités : là où se termine un méridien, un autre démarre à proximité. Ces méridiens forment un trajet continu appelé "la grande circulation". Ce trajet est accompli par le Ki, le souffle, une cinquantaine de fois par jour.
Comment les scientifiques envisagent le corps humain aujourd'hui ?
A - La preuve de l'existence des méridiens - l'activité électrique du corps :
A la fin des années 1980, des scientifiques français ont prouvé l'existence, sur les bras et les jambes, de trajets attribués traditionnellement aux méridiens, grâce à un radio isotope : le technétium 99 injecté à la naissance des méridiens et à d'autres endroits du corps. Une caméra reliée à un ordinateur a enregistré le trajet du traceur dans l'organisme. Lorsque les injections ont eu lieu sur un méridien, le tracé obtenu s'est superposé au trajet théorique du méridien.
Il faut cependant garder en mémoire que, pour les chinois, le trajet des méridiens n'est qu'un moyen mnémotechnique pour les étudiants de mémoriser les quelques 700 points d'acupuncture du corps humain. L'essentiel reste la localisation du point d'acupuncture.
Partant de ce constat, le docteur Niboyet a l'idée de mesurer la résistance électrique des points d'acupuncture à la surface de la peau, à l'aide d'un "punctomètre" de son invention, toujours utilisé.
Le docteur Niboyet met en évidence que :
- La peau est ponctuée de "puits de résistance" (hors les chinois parlent de puits quand ils évoquent les points d'acupuncture) de 20 à 50 % moins résistants, donc plus conducteurs que leur environnement immédiat.
- "Dans 90 % des cas, la résistance entre deux points d'un même méridien est plus faible que tout autre trajet ne suivant pas un méridien."
Cette découverte a mis en évidence un réseau de lignes électriques dans le corps, accessibles par certains endroits particuliers : les points d'acupuncture.
B - L'activité électromagnétique du corps :
Un courant électrique s'accompagne toujours de champs de force de nature magnétique que ce soit dans la nature ou dans le corps humain.
Voici certaines découvertes faites par les scientifiques du XXème siècle :
1 - L'effet Kirlian :
En 1939, un électromécanicien, par hasard, obtient des photographies inédites en posant sa main sur une plaque photographique, alors qu'il se trouve dans des champs électriques de haute fréquence.
Le principe du fonctionnement de l'appareil kirlian : une plaque de photo prise en sandwich, à quelques millimètres, par deux tranches de métal où s'accumule de l'électricité. Dès qu'on touche la plaque photo, un circuit se crée à la masse, avec la terre. Une décharge d'électricité statique a lieu. Protégé par la peau qui agit comme un isolant naturel, le courant haute fréquence court à la surface du corps sans pouvoir y pénétrer et amorce une réaction en chaîne. L'air qui affleure la peau s'électrise. Invisible à l'oeil nu mais rapide comme l'éclair, cette décharge gazeuse impressionne la pellicule avant de se dissiper. La photo kirlian est prise.
Les effets varient d'une personne à une autre et même suivant l'état de santé d'une personne. On peut même photographier le contour intact d'une feuille qui a été déchirée.
Depuis 1959, la méthode Kirlian est la méthode de référence pour enregistrer le rayonnement d'une chose ou d'une personne.
2 - le "L-Field" :
Harold Saxon Burr, professeur d'anatomie, est l'un des premiers scientifiques à s'intéresser aux champs électromagnétiques du vivant, entre 1935 et 1972.
A l'aide d'un voltmètre de sa fabrication, il enregistre des milliers de faibles voltages de doigts de ses élèves plongés dans un bol d'eau salée raccordé à son voltmètre. Les valeurs ne sont pas immuables et évoluent dans le temps.
Sur une salamandre, Burr obtient la preuve qu'il a affaire à un champ électrique et non à un potentiel de surface, en mesurant des voltages à une distance de 1 à 2 millimètres de la peau.
Au terme de multiples expériences, Burr découvre que chaque espèce possède un champ vital mesurable et qui lui est propre : le L-Field (L pour life).
Ce champ de vie serait organisateur, les anomalies qu'on y trouve signalent la présence de maladies.
Actuellement des expérience sont menées pour régénérer des membres amputés ou de la moelle épinière sectionnée, à partir de champs électriques alternatifs. Les premiers résultats sont encourageants.
3 - Le champ électrique du coeur :
La preuve du magnétisme du coeur a été apportée par les docteurs Baule et MacFee en 1963. C'est le plus important du corps humain.
On ne sait toujours pas l'origine exacte de ce champ : fer contenu dans l'hémoglobine du flux sanguin, mise en cohérence des cellules cardiaques ... ?
Il est intéressant de savoir que l'effet de ce champ sur une autre personne est mesurable jusqu'à une distance d'un mètre.
Dans un prochain article nous nous pencherons sur le cerveau humain.
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