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mardi 3 avril 2012

L'origine des connaissances pointues du corps humain par la Médecine Traditionnelle Chinoise

Je voudrais parler aujourd'hui de la façon dont s'est perfectionnée la Médecine Traditionnelle Chinoise. En effet, à l'époque, les chinois n'avaient ni microscope électronique ni radiologie. Alors, à votre avis, comment s'y sont-ils pris, pour obtenir des connaissances du corps humain aussi poussées ?

L'explication qui va suivre est gore, je vous préviens !

Je vous ai déjà indiqué que pour les Chinois :
- Tout est énergie (QI) et donc mouvement.
- L'être humain est doté de Qi et ce Qi lui permet de se maintenir en vie.
- La Médecine Chinoise Traditionnelle est fondée sur l'observation du vivant, de l'énergie en mouvement.

Il s'en suit que les Chinois ne disséquaient pas de cadavres par respect des morts, mais surtout parce qu'un corps mort ne possèdent plus de Qi.

Comment faire pour disséquer un être humain vivant puisque seul, celui-ci possède du QI ? Tout simplement en se tournant vers les bourreaux chargés d'exécuter les condamnés à mort.

Et voilà comment le pragmatisme rejoint le nécessaire dans la civilisation chinoise.

L'art de la torture avait atteint un tel degré de raffinement (les bourreaux recevaient les conseils des médecins qui assistaient à l'exécution-dissection et transmettaient leur savoir-faire à leurs élèves) que la légende prétend que le supplicié devait remercier son bourreau, pour l'art dont il allait bénéficier, avant que ce dernier ne commence "son ouvrage".

Au cours de ses "exécutions-dissections", les médecins en apprenaient davantage sur le fonctionnement du corps humain encore vivant. Les torturés étaient maintenus en vie, plusieurs jours, suivant les recherches du moment et les conseils apportés par les médecins.

"C'est ainsi que le corps fut ouvert et disséqué. Que les organes furent perforés, découpés, retirés et qu'il a pu être mis en évidence la compréhension anatomique, physiologique et énergétique de chacune de ces viscères."


Ces dissections permirent de mettre en évidence, par exemple, la différence entre les organes et les entrailles : retirer une entraille n'ôte pas la vie de la personne, tel n'est pas le cas pour un organe.

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